Selon la définition de l’OTAN : « La guerre de l’information est une opération menée dans le but d’obtenir un avantage informationnel sur l’adversaire. »

Un avantage informationnel consiste à :

• obtenir une information avant un concurrent (lors d’un appel d’offres par exemple)
• avoir une information sur un concurrent (ex : vous apprenez que son usine pollue les nappes phréatiques)
• avoir une information stratégique (que n’a pas votre concurrent – ça peut être sur le contexte d’un appel d’offres, si on reprend cet exemple)
• avoir de meilleures données ou des données différentes (par de l’intelligence économique, des enquêtes, des analyses…)

Ca, c’est dans le cas d’une information « entrante ». Mais l’information peut être « sortante ».

Information entrante ou sortante ?

Dans ce cas, l’avantage informationnel consiste à diffuser une information au bon moment à une ou plusieurs cibles, sur quelqu’un ou quelque chose. Il s’agit de faire passer des idées, du savoir, des informations.

Reprenons l’exemple d’un concurrent qui pollue les nappes phréatiques. Dans le cas d’une information sortante, l’avantage informationnel consiste à faire connaître cette information : à la presse, au grand public, aux pouvoirs publics…

L’avantage informationnel, c’est diffuser une information, créer de la connaissance…

Les objectifs sont variés : soit informer véritablement en toute honnêteté, soit créer de la confusion en brouillant les pistes.

La finalité reste d’avoir un avantage sur un concurrent par l’information, quelle qu’elle soit.